Il n’y a pas d’âge pour soutenir sa thèse. La preuve avec Colette Bourlier qui vient de passer devant un jury de l’université de Franche Comté, à Besançon. »J’ai mis du temps, parce que j’ai fait des pauses » explique dans un sourire Colette Bourlier.
Intitulée « Les travailleurs immigrés à Besançons dans la seconde moitié du XXe siècle », cette thèse débutée en … 1983 (!!) et entièrement manuscrite lui a valu une mention « Très honorable ».
« C’est un travail extrêmement atypique parce que c’est un travail de thèse qui a duré 30 ans -aujourd’hui une thèse c’est en moyenne trois ans- et qui a été réalisé par quelqu’un qui a commencé sa recherche après son départ en retraite, à l’âge de 60 ans », a estimé son directeur de thèse Serge Ormaux.
Une belle preuve de persévérance! Bravo à elle!